10 novembre 2007
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Votre Blog "La Pépinière" fête ses 3 mois! Il est temps de faire un premier petit bilan...
En quelques chiffres: Ce sont près de 3 000 visiteurs uniques qui ont consulté les articles de La Pépinière et plus de 5 500 pages vues... Pas mal pour un début!...
J'en profite pour vous remercier de l'intérêt que vous avez su porter au Blog "La Pépinière". L'idée reste de proposer un Blog "tout public" qui aborde la question du végétal un peu différemment, avec simplicité, humour parfois, mais en gardant toujours à l'esprit d'essayer de faire découvrir aux lecteurs de nouveaux végétaux et de communiquer avec sensibilité.
Le Blog est maintenant présent dans les liens figurant ci-contre (Je tiens d'ailleurs à remercier tous mes partenaires) Celui-ci deviendra très certainement un site à part entière à l'automne 2008. Le choix de créer un "Blog" reste provisoire, la finalité étant la mise en ligne d'un site, plus complet & interactif, qui inclura mes réalisations en matière de paysagisme, mais aussi nombre d'expériences de germination, de culture & autres..
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Au-delà des nombreux compliments reçus au sujet du Blog "La Pépinière", il y a un reproche récurent qui m'a été formulé: Il revient souvent qu'une petite partie d'entre vous a du mal à lire les textes, ceux-ci étant trop clairs sur un fond trop sombre... Je souhaitais donner une présentation sobre des végétaux, aussi le fond noir s'est-il imposé pour faire ressortir les photos. La lisibilité dépend des ordinateurs (et des lecteurs!), quoi qu'il en soit, je ne peux rien y changer dans l'état actuel des choses, le design de la mise en page étant "pré-formatée" par Over-Blog. Ces remarques seront prises en considération lors de la création du site, bien entendu.
Depuis peu, vous savez que vous pouvez librement m'adresser vos questions ou demandes de renseignements à l'adresse suivante: contactpepiniere@yahoo.fr
J'y répondrai dans les meilleurs délais!... (Cela ne doit pas vous empêcher de me formuler vos commentaires directement en bas de chaque article!!)
Je vous remercie encore pour votre fidélité autant que pour l'intérêt que vous portez aux articles proposés et espère vous retrouver, plus nombreux encore, tout au long des prochains mois.
Bien cordialement à tous,
Silvère.
Pour vous remercier (et vous réchauffer!) je vous propose une photo de Figuier (Ficus carica) et d'Ipomée sur fond de Mer Méditerranée...
Published by Silvère Doumayrou
10 novembre 2007
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Attention nouveau!! Quelle découverte que cette graminée originaire de l'Inde au doux nom de Setaria palmifolia ("palmifolia" = à feuille de palmier) Dis comme cela déjà, ça donne envie! Voilà une graminée qui vaut vraiment le détour.
Des graminées, il y en a plein, je pense notamment aux Miscanthus, Pennisetum, aux Stipa, Festuca ou aux non moins fameuses Cortaderia mais, des comme celle-ci, il n'y en a qu'une...
En effet, ses feuilles persistantes ressemblent véritablement à de jeunes feuilles de Cocotier (Cocos nucifera), un palmier connu de tous. Pour le reste, c'est comme pour toutes les autres graminées: un port dense & généreux. Ses feuilles se dressent jusqu'à 120-150cm de haut au cœur desquelles émergent les inflorescences souples & légères...
Mais ce qui est le plus frappant reste son port, complètement "exotique" autant que ses feuilles, épaisses & coriaces, bien plus que n'importe qu'elle autre graminée (il faut la toucher pour comprendre!) Outre sa résistance au gel, encore peu connue & relativement faible (-5°c environ), ses besoins sont assez simples, à savoir lui garder la tête au soleil & les pieds au frais (comme souvent chez les plantes subtropicales), le tout dans un substrat riche & léger. Que vous dire de plus, si ce n'est que j'adore cette plante, qu'elle se mariera à merveille avec toute autre "exotique" type Trachy, Musa ou Gunnera...
Ne la cherchez pas dans vos jardineries favorites, on ne la trouve pas encore! Il faut déjà se battre pour la voir "en vrai" (en tous les cas en France) Pour ma part, je l'ai trouvée, une fois de plus, à l'Ecole de Botanique du Jardin des Plantes à Paris... Et quelle rencontre! Une fois que vous arriverez à vous la procurer, la multiplication s'opérera en divisant (gentiment) sa motte au printemps.
Un conseil: remplacez dès que vous pouvez n'importe laquelle de vos vivaces moribondes par cette superbe graminée et ce, dans les meilleurs délais!
La Setaria palmifolia ci-dessous à été immortalisée en début d'hiver dans "mon" Jardin Botanique favori...
Published by Silvère Doumayrou
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Vivaces
5 novembre 2007
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Eh oui, dans l'univers des plantes "exotiques" il n'y a pas (au risque de me répéter) que les Palmiers, Bananiers ou autres Yuccas, il existe des végétaux bien moins imposants mais tout aussi indispensables: les grimpantes. La Passiflore, Passiflora caerulea, en fait partie.
Quand on évoque ce nom, on pense tout de suite au "fruit de la passion", celui-ci est issu de la même famille, mais provient d'une autre Passiflore: Passiflora edulis (edulis = edible - en Anglais = comestible) Notre Passiflora caerulea elle n'offre pas de fruits comestibles, en tous les cas pour nous, car certains animaux ou insectes s'en délectent, mais une floraison impressionnante! Il n'y a qu'à voir la photo ci-dessous. Elle fleurit dès la fin du printemps et ce, jusqu'aux premières gelées. Côté froid justement, c'est une de celles qui y résistera le mieux, puisqu'elle supportera des gels de l'ordre de -15°c environ!
Si le thermomètre descend plus bas, les parties aériennes mourront mais elle pourra encore repartir du pied. Elle est normalement persistante mais, si vous constatez qu'elle a perdu une partie de ses feuilles à cause du froid, ce qui arrive souvent, n'hésitez pas à la rabattre sévèrement (= couper court)
Sa croissance est très rapide, elle supporte tout: chaleur, soleil, ombre ou mi-ombre, excès ou manque d'eau... Tout! Et du coup, elle s'adaptera pratiquement à toutes les situations, même si sa floraison ne sera que plus belle & généreuse quand elle aura la tête au soleil et les pieds dans une terre riche et plutôt légère. Rapidement, la plante rejettera du pied ce qui peut parfois la rendre envahissante, alors prélevez les rejets que vous donnerez à la belle mère ou à vos amis!...
Que dire de plus, si ce n'est que c'est encore une plante d'une grande simplicité & d'une grande générosité à laquelle on trouvera toujours un petit coin de balcon ou de jardin... Ci-dessous: une fleur de Passiflora caerulea sur un balcon parisien.
Published by Silvère Doumayrou
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Autres 'exotiques'
1 novembre 2007
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Cyperus papyrus est le nom latin du "Papyrus du Nil". Comme son nom l'indique, le Papyrus du Nil vient bien d'Egypte, où il pousse au bord des cours d'eau, les pieds dans l'eau et... la tête au soleil. Il a un développement important, puisqu'il atteint là-bas au moins 3 et jusqu'à 5 mètres de hauteur ! Il est, pour les Egyptiens, pratiquement une "mauvaise herbe"! Blasphème!! C'est une plante sublime, généreuse (comme souvent dans mes commentaires!) qui a, pour seul défaut, de ne se multiplier (presque) essentiellement que par semis!
On est habitué, avec le Papyrus "commun" (Cyperus alternifolius) de le multiplier en plongeant ses "têtes" dans l'eau, lesquelles prennent racine très rapidement. Ce n'est pas le cas pour Cyperus papyrus. On peut certes essayer de diviser la motte au printemps, mais le plus efficace reste tout de même le semis. Les graines sont aussi fines que de la cendre, mais, même si elles germent assez facilement à bonne température (25°c au moins & un taux d'humidité maximum), les jeunes plantules, très fragiles au début, se développent rapidement.
Du fait de sa provenance, le Cyperus papyrus requiert de la chaleur & un bel ensoleillement toute l'année, ce qui n'est pas toujours évident à recréer sous notre climat, surtout l'hiver. Néanmoins, si le pied est bien installé, il pourra résister à de très courtes gelées, seulement si celui-ci est immergé (il fait toujours moins froid sous l'eau qu'à la surface) ou protégé. Les parties aériennes seront définitivement abîmées, mais de jeunes pousses repartiront de la souche dès le printemps venu. Idéalement, considérons-la comme une plante de serre froide (= serre ou véranda non chauffée l'hiver) ou mieux, de serre chaude.
Elle se gorge de soleil l'été et accepte de se reposer l'hiver, si elle bénéficie d'une bonne luminosité et d'une température acceptable. En somme, c'est une plante qu'il faut savoir "apprivoiser" et pour laquelle il faut comprendre la façon dont elle se développe avant d'avoir de beaux résultats... Une plante superbe qu'il faut tenter!
Le Papyrus ci-dessous a été pris à l'Ecole de Botanique du Jardin des Plantes à Paris.
Published by Silvère Doumayrou
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Aquatiques
28 octobre 2007
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"Ladies & Gentlemans, I'm pleased to introduce you one of the best exotical plant of our Tropical Gardens: Phormium tenax!" (applause!)
Oui, le Phormium est maintenant bien connu de tous, mais ce n'est pas une raison pour ne pas en parler!... Non seulement parce que c'est vraiment une plante incontournable, généreuse, verte toute l'année & de port on ne peut plus "exotique", mais aussi parce qu'elle ne requiert que peu de soins une fois bien installée!...
Originaire de Nouvelle Zélande, elle pousse au bord des ruisseaux ou en zone humide, même si elle supporte plutôt bien les périodes de sécheresse. Idéalement, elle aime donc avoir la tête au soleil & les pieds au frais.
Malgré cela, Phormium tenax a une très bonne rusticité puisqu'il supportera des gels de l'ordre de -8 à -10°c. Pas mal tout de même!... Autant vous le dire tout de suite et au risque de me répéter, le Phormium est vraiment une plante incontournable pour tout amateur de plantes dites "exotiques" qui se respecte!...
Elle a un port très dressé, fier et produit de nombreuses feuilles chaque année. L'été venu, de très belles & grandes hampes florales de couleur rouge à pourpre (de plus de 2 mètres de haut) viendront couronner le tout. Après la floraison, les infrutescences (= graines) gardent un aspect très graphique & décoratif. Celles-ci germent assez facilement (en 2 semaines environ), mais peu de jeunes pousses passeront le cap de la germination, elles "fondent" (= meurent) fréquemment avant de faire leur 2ème feuille!... La multiplication du Phormium est donc plus aisée par division de la souche au printemps, que l'on repiquera en terre "chaude" (avril-mai)
Il en existe de nombreux cultivars, à développements plus ou moins importants, comme le P. tenax cookianum, pink stripe (j'adore!), platts black, jester, firebird, dazzler (superbe!) et tant d'autres (il y en a tellement!) Faute de place (et de photos), je vous conseille vivement de les découvrir sur la Toile!...
Ci-dessous, mon favori: Phormium tenax au Jardin des Plantes par une belle journée ensoleillée d'automne... Il a de la gueule, non?!
Published by Silvère Doumayrou
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Autres 'exotiques'
24 octobre 2007
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Comme nous le montre la photo ci-dessous c'est l'automne et... bientôt l'hiver!
Eh oui, malheureusement c'est l'automne... Je dis malheureusement pour tous ceux qui ont des jardins constitués de plantes à feuillages caducs. Les arbres se déplument, les grimpantes se dégarnissent, les vivaces se cachent sous terre tandis que les annuelles disparaissent à jamais pour laisser une impression de tristesse voire, de désolation... Que le nettoyage commence!
C'était sans compter sur les jardins "exotiques", remplis de Palmiers, Yuccas, Agaves & autres Méditerranéennes. C'est ça la solution pour avoir un jardin vert toute l'année: adopter des plantes dites "exotiques" ou Méditerranéennes résistantes au froid. On ne le sait pas assez, mais il en existe des centaines! Aussi, pour aller dans ce sens, je vous propose une liste (archi non exhaustive!) de végétaux à développements plus ou moins importants, ayant tous un feuillage persistant et un port exotique ou au moins Méditerranéen.
Je pense notamment à l'Olivier, au Mimosa, Arbousier, Eucalyptus, Calistémon, Fatsia japonica, Pittosporum, Lophomyrtus, Nerium... (arbres & arbustes), Trachycarpus, Chamaerops, Jubea, Sabal ou Brahea... (palmiers) et puis, Trachelospermum jasminoides & Clematis armandii, Solanum (grimpantes), les Agaves résistantes au gel (americana, franzossini, montana, paryii, salminiana...), certains Aloés (aristata, polyphylla, saponaria, striatula...) et puis Yucca rostrata, filamentosa, aloïfolia et encore Beschorneria, Cordyline, Dasylirion, Phormium, sans parler des Sedum, Sempervivum et j'en passe quelques milliers!...
Pour conclure & si vous en doutiez encore, sachez qu'il est possible d'avoir un jardin entièrement constitué de plantes persistantes, un jardin "evergreen" (= toujours vert), été comme hiver.
Notez enfin que ce jardin "evergreen" peut également être constitué de nombreuses plantes persistantes non "exotiques" (Il en existe également des centaines, voire plus!!) Si vous souhaitez mettre en place un tel jardin, lisez chaque semaine les articles de "La Pépinière"!
La photo ci-dessous vous montre une feuille de palmier (Trachycarpus fortunei) prise à contre-jour en plein hiver... et pourtant c'est vert!
Published by Silvère Doumayrou
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Sujets généralistes
17 octobre 2007
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Oh là là... Ne vous privez pas de cette plante! Même si je pense qu'elle est davantage "Jurassique" qu'"Exotique", voici un végétal très singulier qu'il faut absolument se procurer!...
En effet, cette plante très étonnante est dépourvue de feuilles! Cela ne l'empêche pas de faire sa photosynthèse sur ses tiges. Elle est généreuse parce qu'elle rejette régulièrement jusqu'à former une touffe impénétrable d'une hauteur d'1m50, mais aussi parce qu'elle est "persistante"!
Equisetum japonicum, est une plante de la famille de ce que l'on appelle communément la "Prêle ". Il en existe près de 50 variétés que je vous laisse découvrir si celle-ci vous plaît. Question culture, l'idéal est de la planter en pleine terre, à l'ombre, à la mi-ombre ou même au soleil, du moment qu'elle a les pied dans l'eau. En fait, je dirais et par expérience, que c'est plus une plante de berge que de bassin (elle semble bien mieux se développer en terre qu'immergée)
Elle pousse très bien par exemple au Parc Floral à Vincennes ou à l'Ecole de Botanique du Jardin des Plantes à Paris en pleine terre et, même si elle n'a pas les pieds dans l'eau, le substrat est régulièrement arrosé.
Il y a peu de végétaux qui ont un port aussi graphique & rigoureux, voire "design".
Sa multiplication se fait au printemps en divisant la motte. Pas de problème en ce qui concerne la résistance au gel. Trouvez-lui simplement une zone humide du jardin: elle ne vous décevra pas!... Voilà une plante qui se mariera bien à vos autres "exotiques" mais pas seulement: je lui ajouterais bien volontiers un Juncus spiralis (même conditions de culture), un Cyperus papyrus et pourquoi pas, en arrière plan, un Cannomois virgata ou un Elegia capensis...
Ci-dessous, un joli bouquet d'Equisetum japonicum au Parc Floral à Vincennes.
Published by Silvère Doumayrou
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Autres 'exotiques'
15 octobre 2007
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C'est une très agréable découverte que cet Eryngium agavifolium. A quoi ressemble-t-il? Eh bien, presque plus à une Agave qu'à un Chardon!
Ses feuilles persistantes sont d'un vert intense & brillant (un drôle de vert d'ailleurs, presque artificiel!), elles sont souples et cassantes. Leurs bords sont régulièrement dentelés & munis de petites épines, peu piquantes (moins qu'une Agave ou qu'un Chardon en tous les cas!)
La plante rejette au fil des ans pour former une touffe généreuse, parfois un peu "plate" (surtout après le passage de l'hiver!), mais bientôt des fleurs (de Chardon plus que d'Agave) surgiront pour approcher les 2m de hauteur!
Malgré un port "exotique", ce Chardon à une incroyable rusticité, puisqu'il résistera facilement à des gels de l'ordre de -20°c, voire plus! Il poussera aisément à la mi-ombre et se portera encore mieux en plein soleil. Pas besoin de drainer votre substrat, préférez-lui un sol épais & frais (considérez le comme n'importe quelle vivace)
La plante rejetant du pied il sera aisé, après quelques années, de la multiplier en prélevant des rejets munis de racines. Vous pouvez également semer ses micro graines que vous récolterez au cœur de l'été ou au début de l'automne (selon les régions) Pour lui conserver tout son éclat il faudra la débarrasser, en sortie d'hiver, de ses inflorescences fanées et surtout de ses feuilles jaunissantes.
Bon sang, qu'est-ce que j'adore cette plante!! Si je m'écoutais j'en mettrais partout où il me reste de la place! Elle est encore malheureusement trop rare en jardinerie, mais si, comme moi, vous êtes tombés amoureux, vous trouverez le moyen de vous la procurer...
Dans la même famille & à découvrir également, n'oublions pas Eryngium pandanifolium ou eburneum.
La photo ci-dessous vous propose un jeune plant d'Eryngium agavifolium fraîchement planté dans mon jardin. Tentant, non?!...
Published by Silvère Doumayrou
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Vivaces
10 octobre 2007
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Voilà une plante intéressante, étonnante & si peu connue: Puya mirabilis.
Puya mirabilis est une broméliacée (= de la famille de l'Ananas par exemple) qui vient d'Amérique du sud: Argentine, Bolivie ou Chili. Du fait de sa provenance, elle est relativement résistante au gel, puisqu'elle elle tiendra jusqu'à -5°c, mais pas beaucoup plus.
Les expériences de culture des passionnés, en matière de résistance au froid, nous en apprendront davantage au fil du temps, la plante n'étant disponible en jardinerie que très rarement et depuis très peu de temps. C'est une plante qui prendra place au milieu de vos parterres d'Agaves ou d'Aloés, dans un sol bien drainé et plein sud. Ses feuilles, d'un vert glauque (=bleuté), sont particulièrement piquantes, même si souples, mais ce désagrément est bien vite oublié quand elle vous offre ses incroyables fleurs vertes aux pistils jaunes, rappelant celle du Lys.
Attention tout de même, sa feuille est bordée de délicieuses épines qui se feront un malin plaisir à vous rester dans les doigts quand vous ne la caressez pas dans le sens du poil!...
La plante rejette du pied & forme, avec le temps, une touffe impénétrable mais néanmoins de taille modeste. Le prélèvement de rejets racinés vous permettra de la multiplier. Le semis est certainement envisageable, même si je ne l'ai encore jamais tenté...
Je tiens à vous préciser qu'il existe bien d'autres variétés de Puya, notamment Puya Chilensis, plus résistant au froid (aux alentours de -10°c et pourvu d'un développement bien plus important), Puya berteroniana, caerulea et le plus impressionnant d'entre eux: Puya Raimondii qui fleuri vers l'âge de 80 à 100 ans et qui porte une fleur de 5 à 10 mètres de hauteur!! A voir absolument sur le Net!...
Ci-dessous détail de Puya mirabilis dans un jardin parisien.
Published by Silvère Doumayrou
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Autres 'exotiques'
7 octobre 2007
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Oui c'est possible! Si, c'est possible de faire pousser un Washingtonia robusta à Paris! J'en veux pour preuve le Washingtonia ci-dessous dans le jardin d'un copain à Fontenay-sous-bois.
Celui-ci est en pleine terre depuis 4 ans. Il a déjà passé un hiver sous 30 cm de neige et a résisté à plusieurs périodes de gel. Ses besoins sont les suivants: beaucoup de soleil, une situation abritée & plein sud, un arrosage généreux en été additionné d'un engrais 3 à 4 fois dans l'année, le tout en terre riche & bien drainée. Il faudra juste veiller à ce que le substrat soit plus sec en hiver. Dans ces conditions le Washingtonia peut pousser très rapidement.
Je lui préférerais, personnellement, le Washingtonia filifera, plus résistant au froid de quelques degrés (-9/-10°c environ, contre -7°c pour le robusta)
Celui-ci se caractérise essentiellement par un stipe (= tronc) plus large & plus puissant, par la présence plus prononcée de fils entres ses palmes (d'où son nom: "filifera") et par une croissance moins rapide, mais il est relativement difficile de trouver des spécimens indemnes de croisements entre les 2 variétés, la pollinisation étant très aisée. On obtient généralement des Washingtonia "filibusta" qui auront, à des degrés plus ou moins prononcés, les caractères de l'une ou de l'autre variété.
Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à protéger convenablement ce palmier pendant l'hiver (paille, voile d'hivernage...) surtout les 3-4 premières années après plantation afin que le palmier s'installe durablement.
Ce n'est pas demain que l'on remplacera les Marronniers parisiens par des Washingtonia, mais il faudrait que l'on commence à y penser tout doucement...
D'ici là, intéressez-vous à la germination de ce palmier, un des plus facile à réussir, des plus rapides à lever (10-15 jours environ) et des plus rapides à croître. Vous obtiendrez, très vite après la graine, un palmier digne de ce nom!
Le Washingtonia ci-dessous à été pris fin septembre près de Paris.
Published by Silvère Doumayrou
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Palmiers
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