10 avril 2009
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Communément appelé "rince bouteille", voici une "exotique" qui peut servir à bien d'autres usages que domestiques et notamment à dresser un jardin moribond au statut de "jardin exotique"!
En effet c'est compréhensible (même si réducteur) d'appeler généralement Callistemon "rince bouteille" à cause de la forme de ses fleurs: en "goupillon". Laissons la cuisine & ses accessoires de côté pour parler plantes...
Voici un arbuste "Méditerranéen", en fait originaire d'Australie, qui semble pouvoir s'acclimater à nos jardins mais ce, à une seule condition: qu'un froid intense ne s'installe pas trop durablement! C'est vrai, cette année avec des -13/-15°c enregistrés ils ont, pour la plupart, grillé sur pieds à Paris & en proche banlieue, mais cela ne doit pas nous empêcher de tenter leur acclimatation, quitte à les protéger un peu plus efficacement l'hiver durant.
Sa résistance au gel est donnée aux alentours de - 5°c (un peu plus, si j'en crois mes observations) Néanmoins, même en cas de brûlure des parties aériennes, la plante saura repartir du pied pour se reconstituer.
Callistemon laewis est un arbuste de taille moyenne qui, au-delà de l'attrait que nous procure ses inflorescences, offre un délicat & coriace feuillage persistant. C'est ce qui devrait nous intéresser en premier lieu mais, très vite, c'est évidemment par sa floraison que nous sommes conquis!
Pour le voir se développer au mieux réservez-lui la meilleure partie du jardin, à savoir la plus ensoleillée (plein sud & adossé à un mur, par exemple) avant de le planter dans un sol riche mais drainant. Rapidement & même sous un ciel souvent trop gris, Callistemon laewis croît régulièrement, vous offrant de jeunes pousses couleur bronze avant de se transformer en un vert plus mate & soutenu pour enfin vous honorer de ses improbables fleurs d'un rouge tirant sur le fushia qui n'appartient qu'à lui.
Si vous pouvez le trouver, achetez Callistemon viminalis, au feuillage plus fin (très "gracieux") lequel est plus résistant des quelques degrés aux assauts du gel...
Bref, même si l'on prend le risque de le perdre les années où il fait vraiment froid l'hiver, croyez-moi, ça vaut le coup de tenter son acclimatation, je vous laisse néanmoins seul juge!...
Ci-dessous, une inflorescence de Callistemon Laewis, fin septembre, en banlieue parisienne.
En effet c'est compréhensible (même si réducteur) d'appeler généralement Callistemon "rince bouteille" à cause de la forme de ses fleurs: en "goupillon". Laissons la cuisine & ses accessoires de côté pour parler plantes...
Voici un arbuste "Méditerranéen", en fait originaire d'Australie, qui semble pouvoir s'acclimater à nos jardins mais ce, à une seule condition: qu'un froid intense ne s'installe pas trop durablement! C'est vrai, cette année avec des -13/-15°c enregistrés ils ont, pour la plupart, grillé sur pieds à Paris & en proche banlieue, mais cela ne doit pas nous empêcher de tenter leur acclimatation, quitte à les protéger un peu plus efficacement l'hiver durant.
Sa résistance au gel est donnée aux alentours de - 5°c (un peu plus, si j'en crois mes observations) Néanmoins, même en cas de brûlure des parties aériennes, la plante saura repartir du pied pour se reconstituer.
Callistemon laewis est un arbuste de taille moyenne qui, au-delà de l'attrait que nous procure ses inflorescences, offre un délicat & coriace feuillage persistant. C'est ce qui devrait nous intéresser en premier lieu mais, très vite, c'est évidemment par sa floraison que nous sommes conquis!
Pour le voir se développer au mieux réservez-lui la meilleure partie du jardin, à savoir la plus ensoleillée (plein sud & adossé à un mur, par exemple) avant de le planter dans un sol riche mais drainant. Rapidement & même sous un ciel souvent trop gris, Callistemon laewis croît régulièrement, vous offrant de jeunes pousses couleur bronze avant de se transformer en un vert plus mate & soutenu pour enfin vous honorer de ses improbables fleurs d'un rouge tirant sur le fushia qui n'appartient qu'à lui.
Si vous pouvez le trouver, achetez Callistemon viminalis, au feuillage plus fin (très "gracieux") lequel est plus résistant des quelques degrés aux assauts du gel...
Bref, même si l'on prend le risque de le perdre les années où il fait vraiment froid l'hiver, croyez-moi, ça vaut le coup de tenter son acclimatation, je vous laisse néanmoins seul juge!...
Ci-dessous, une inflorescence de Callistemon Laewis, fin septembre, en banlieue parisienne.