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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 00:01

Evidemment, on le connaît tous maintenant le 'Canna', incontournable parmi les incontournables de tout bon jardin de zone tempérée qui se respecte. Oui. On le connaît bien. On apprécie autant son feuillage que sa floraison, sa croissance vive & son allure de Bananier que ses fleurs 'exotiques' aux couleurs variées...

 

Canna indica est une 'bulbeuse', comprenez un végétal qui s'appuie sur un rhizome pour se développer. Comme tout rhizome, celui-ci sert de 'réserve' à la plante pour redémarrer au printemps. L'hiver, il abandonne gentiment feuilles & fleurs & attend patiemment que les beaux jours reviennent... Comme chez le 'Bambou', tout est organisé chez le Canna: la tige & les feuilles qu'il va développer sont programmés depuis l'été passé, c'est grâce aux nutriments qu'il aura stockés l'été durant qu'il poussera le printemps suivant. 

 

Originaire d'Amérique Latine (= climat tropical), le Canna est un aficionado de chaleur & d'humidité, c'est dans ces conditions qu'il aime se développer. Mais, comme toute bonne 'exotique' présente sur ce site, si l'on parle de lui c'est qu'il a réussi à s'adapter à d'autres climats, plus tempérés ceux-là. En effet, on le croise maintenant autant au Sud qu'au Nord de l'Equateur. La raison: malgré sa provenance (et selon les variétés ou les 'cultivars'), les Cannas résistent en général à des températures négatives comprises entre -10 & -15°c. Il va de soi que, pour être sûr de retrouver votre précieuse 'exotique' une fois les derniers gels écartés, vous aurez prit soin de la protéger avec une belle couche de paille au pied, les parties aériennes ayant rapidement disparues dès les premiers froids survenus...

 

Canna indica, fort de cette capacité d'adaptation, nous permet de le contempler, en France, de Dunkerque à Menton et de Bordeaux à Lyon. Pour cela, il ne lui faut pas grand chose: du soleil, évidemment, aussi une exposition plein Sud sera plus que souhaitée, un sol frais que vous aurez généreusement amendé et des arrosages nombreux & fréquents en été. Si un peu de chaleur vient se greffer à ce cocktail parfait, vous aurez toutes les chances de voir votre Canna se développer de la meilleure des façons que l'on puisse imaginer!...

 

Les mois passants, celui-ci produira régulièrement des feuilles d'un vert parfait, très proches (même si plus modestes) de celles du Bananier, particulièrement nervurées. Cela devrait suffire pour qu'on le cultive mais c'était sans compter sur sa superbe inflorescence qui intervient généralement en fin d'été.

Même si 'unique', pour vous la décrire, la fleur du Canna pourrait ressembler à la version 'exotique' du Glaieul! Un peu pourri mon exemple, je vous l'accorde, aussi le mieux est que vous alliez (et seulement pour ceux qui ne la connaissent pas!) jeter un oeil sur Internet pour vous faire une idée plus précise de ce à quoi elle peut ressembler!

 

Après floraison, son infrutescence est plutôt 'décorative' elle aussi et ressemble à celle du Ricin (Ricinus communis), laquelle renferme de bien jolies billes noires, presque des perles, lesquelles sont d'ailleurs utilisées en joaillerie...

Bon, si cela ne tenait qu'à moi, je pourrais cultiver Canna indica juste pour son feuillage si vert & si 'exotique', mais bon, je ne peux pas non plus ignorer sa généreuse floraison!...

Côté plantation c'est plutôt simple: je réserve aux Cannas un sol constitué pour moitié de terre végétale & pour autre moitié d'un terreau de feuilles ('horticole' ou 'de plantation'...), le tout bien amendé à l'aide d'un bon compost organique. C'est tout. Il s'agira ensuite non seulement de les planter le plus au soleil possible & surtout de penser à les arroser franchement pendant  la période estivale (n'oubliez jamais d'où une plante vient pour comprendre ses besoins!)

 

Côté 'marché', vous trouverez une grande variété d'hybrides ou de cultivars, lesquels vous offriront des couleurs de floraisons très variées & des feuillages plus originaux les uns que les autres, bordeaux ou zébrés. Bref, le plus dur consistera à choisir celui qui vous plait le plus!!

 

Ci-dessous: simple feuillage de Canna indica photographié l'été dernier à Bormes-les-Mimosas...

 

Canna indica (feuillage)

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 00:01

On l'appelle 'Porcelaine' et ce n'est pas pour rien: à peine on effleure l'une de ses feuilles que celle-ci se détache de la tige qui la portait. Je n'ai jamais aimé ce nom (comme la plupart des noms 'communs' d'ailleurs), mais il faut reconnaître qu'il est bien plus facile à retenir que son nom Latin: Graptopetalum paraguayense!

 

L'avantage des noms Latins, quand on se penche un peu sur la question (et même si, comme moi, on n'en a jamais fait!), c'est qu'ils nous donnent des indications: en général leur provenance, le nom de celui qui les a découvert, mais aussi la taille ou la forme de leurs feuilles & de leurs fleurs...

C'est le cas pour notre Graptopetalum paraguayense: cette délicieuse succulente semble nous venir du Paraguay (vous savez, ce petit pays d'Amérique du Sud coincé entre l'Argentine, la Bolivie, le Brésil & l'Uruguay?) mais en fait et plus largement depuis l'Amérique Latine & jusqu'au Méxique...  Aucune gloire (outre traverser l'Océan Atlantique sur un voilier!) pour celui qui nous a rapporté quelques pieds de cette délicieuse succulente: n'importe quel enfant pourrait la multiplier! Que ce soit en bouturant un fragment de tige, une rosace ou même en fichant une simple feuille dans la terre: chacune de ces opérations donnera naissance à une nouvelle descendance... Sa fragilité est sa force: l'effleurer c'est risquer de faire tomber l'une de ses feuilles, mais c'est aussi & surtout le meilleur moyen qu'elle à trouvé pour assurer sa propagation!!

 

J'insiste sur la facilité de la multiplier parce que cela, et malgré le temps qui passe, ne cesse de me fasciner. Prenez une simple feuille que vous laisserez traîner ici ou là, qu'il y ait du soleil ou qu'il n'y en ait pas, avec ou sans humidité & devant une fenêtre ou pas: vous la verrez pousser!! Oui, de ce petit fragment de vie sortira, en 10 jours environ, un clone de la plante sur laquelle vous aurez prélevez ce futur 'rejeton'...

C'est pourquoi je l'appelle 'la feuille magique'. Imaginez que nous prenions l'un de vos doigts et que, dans un environnement qui lui conviendrait, il donne, après quelques mois, un clone de vous même... Étrange, non? Fascinant en tous les cas!!

 

Graptopetalum paraguayense est une succulente vraiment facile à vivre: elle pousse n'importe où! Que ce soit en pot ou en pleine terre, dans un substrat riche ou pauvre, qu'elle ait de l'espace ou pas, elle saura s'en débrouiller. Certes, si vous l'installez au soleil ce sera toujours mieux qu'à mi-ombre puisque celui-ci est l'une de ses raisons de vivre! Malgré sa provenance, on pourrait être très surpris par son incroyable rusticité: -10°c semble la température limite qu'elle puisse supporter, température néanmoins largement suffisante pour pouvoir la garder en pot & sans protection à Paris les trois derniers hivers, exceptionnellement froids, comme chacun sait!...

 

La Porcelaine est une petite succulente qui s'érige d'abord avant de succomber à l'attraction terrestre, laquelle lui confère finalement un port plus retombant que traçant. Ses feuilles d'un gris-bleuté presque métallique, teintées d'un rose aussi léger que discret, ont une fine couche cireuse (qui s'évanouit sous le doigt) afin qu'elle puisse se protéger des assauts du soleil, parfois brûlant au coeur de l'été.

C'est étonnant, voici le genre de plante que les passionnés se refilent entre-eux, comme la Misère ou tant d'autres végétaux aussi faciles à multiplier, et que l'on ne trouve généralement ni en jardinerie, ni en pépinière. Enfin et si l'on cherche bien, chacun de nous trouvera un copain ou un voisin qui pourra nous la procurer.

 

PS: je vous souhaite évidemment à tous une excellente année 2011!! J'ai une pensée toute particulière pour ma grand-mère maternelle laquelle est à l'origine de ma passion pour les 'exotiques' & autres palmiers...

 

Photo ci-dessous: belle potée de Graptopetalum paraguyaense, immortalisée dans l'un de ces nombreux jardins privés que compte la 'Méditerranée'... 

 

Graptopetalum paraguyaense

 

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 00:01

... en tous les cas ici, à Paris! Non, pour contempler sa floraison, il faudra soit aller se balader au bord de la Méditerranée, soit regarder la carte postale envoyée l'été dernier par vos amis veinards alors que vous vous baigniez à Dinard!...

 

On est nombreux (et surtout vous, les femmes!) à avoir tenté l'acclimatation d'un Bougainvillier à Paris ou sous un climat aussi pourri. Résultat: rien, il a claqué. Et pourtant on a tout essayé: une belle exposition en été, paille & voile d'hivernage en hiver, une bonne terre, de l'eau quand il faut & de l'engrais. Rien à faire, il ne veux pas pousser.

En général s'il ne meurt pas de froid, il végète, sort péniblement quelques feuilles tirant davantage sur le jaune que sur le vert & des branches plus étiolées qu'en bonne santé. Côté floraison, je n'en parle même pas: voici une activité qui n'a jamais effleuré votre Bougainvillier...

 

Tout cela est normal, que tout le monde se rassure et n'allez me parler de 'main verte', vous n'y êtes absolument pour rien. Il faut juste se rappeler que le Bougainvillier (ou Bougainvillée) est à la base un arbuste Brésilien. Si, si! Son nom lui vient, comme chacun sait, de Louis Antoine de Bougainville (célèbre explorateur Français) qui l'a rapporté dans les cales de son bateau à la fin du 18ème siècle, si mes souvenirs sont bons, un vendredi je crois, jour de la publication de mon article hebdomadaire sur La Pépinière!...

Tout cela pour vous dire que vous pouvez aisément imaginer que votre Brésilien de Bougainvillier se plaît bien mieux sous les 'Tropiques' que sous notre climat froid & gris!

Et encore, il serait plutôt du genre à aimer plutôt peu que trop d'eau. Bon, imaginons que nous avons le bon climat, pour le substrat ce sera une bonne terre de jardin, un peu fraîche en été mais pas trop, une exposition 'full sun' histoire qu'il puisse bien 'crâmer' et surtout bien abritée afin de lui garantir en hiver des températures au-dessus de zéro degré.

 

Côté entretien le plus important, dès son installation, est de ne pas hésiter à le rabattre régulièrement afin de stimuler le nombre de ses 'ramifications'. Vous pouvez aussi courber (en arc de cercle) les longues branches de l'année. Tout du long se développeront de nouvelles pousses lesquelles seront, par leur nombre & leur disposition, gage d'une belle floraison.

Le Bougainvillier fait un paquet de branches 'mortes' ou 'dénudés' avec le temps: 2 bonnes raisons pour le tailler de temps en temps et parfois sévèrement!

On parle beaucoup des fleurs des Bougainvilliers, si grandes, si belles & si colorées mais, pour ceux qui ne le sauraient pas, ce ne sont pas des fleurs mais des 'bractées' (pour faire simple = des feuilles de couleur) Les fleurs sont blanches & microscopiques (voir photo)

 

Tout le monde sait bien maintenant que l'on trouve de magnifiques pots de Bougainvilliers en jardinerie ('forcés' & 'shootés') et ce, généralement, en début d'année. L'envie de vous en offrir un vous traversera forcément l'esprit, mais maintenant vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas!...


Ci-dessous: détail d'une inflorescence de Bougainvillier en octobre sur le Port de Saint Mandrié dans le Var...

 

Bougainvillier

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 00:01

Vous avez une minute? Si oui, j'aimerais  vous parler de Tagetes minuta.

Voici une plante que j'ai longtemps fréquentée sans savoir comment elle s'appelait. Il m'aura fallu attendre plus d'un an avant de connaître son nom: Tagetes minuta. Originale, modeste, un brin 'exotique', facile & franchement parfumée...

 

Je ne suis pas un 'écriveur' facile: j'ai besoin d'une rencontre, d'une découverte, d'une nouveauté, en tous les cas d'être 'passionné' pour exploiter un sujet. Exit le jargon 'botanique' & autres considérations techniques: la Tagette remplissait mon cahier des charges, sans quoi je n'aurais pu en parler.


Tagetes minuta est une vivace originaire d'Amérique du Sud, autant vous dire qu'elle est bien 'exotique' la petite! Elle est arbustive puisqu'elle peut aisément atteindre les 2 mètres de hauteur. Son feuillage est plutôt découpé, presque 'canabitique' tant ses feuilles sont proches de l'annuelle 'narcotique'. Vous pouvez toujours essayer de la fumer, mais elle est plus communément utilisée en infusions pour traiter les infections respiratoires ou gastriques!

Pour tout vous dire, c'est simplement en effleurant ses feuilles que j'ai réalisé combien elle était addictive, outre son port ou son feuillage...

 

Passez la main sur les feuilles de Tagetes minuta & vous comprendrez pourquoi: celles-ci vous laissent un parfum de fruit de la passion, plutôt poivré, que vous ne saurez oublier.

Outre ses origines subtropicales, la Tagette à su s'acclimater: elle sait parfaitement s'adapter au 'six coins de l'hexagone'. Sachez qu'au pire elle repartira du pied mais repousse généralement, chaque année, des branches qu'elle a déployé l'an passé.

Peu exigeante, elle sait se développer dans un sol plus lourd que léger, correctement amendé & relativement frais. Pour optimiser ses chances de croissance, réservez-lui un endroit plus ensoleillé qu'ombragé, même si une exposition mi-ombre saura la contenter.

 

Vous l'aurez compris, la Tagette fait tout pour nous séduire! Et c'était sans compter sur sa déconcertante facilité de multiplication puisqu'une simple tige de 15cm environ (dépourvue de feuilles pour limiter l'évaporation) donnera naissance à une nouvelle génération! C'est d'ailleurs de cette façon & depuis des dizaines d'années qu'elle se multiplie au fil des saisons...

Côté froid, je n'aurai pas besoin de m'étendre sur le sujet si je vous dit qu'elle supporte et en pot le climat Parisien, non?! On a beau vérifier ses sources dans la littérature botanique, on en apprend peu, mais je peux vous assurer par expérience que des gels de l'ordre de -10 à -15°c ne sauront l'inquiéter... (tiens, encore une qualité!!)


Allez, tout au plus elle occupera un petit mètre carré dans vos plantations préférées, aussi je ne peux que vous conseiller de l'incorporer au sein de votre jardin. J'avoue, on la trouve plus souvent chez le particulier qu'en supermarché mais, croyez-moi, si vous la croisez, il vous faudra la bouturer!

 

Ci-dessous: léger aperçu de ce que peut être la Tagette dans un jardin privé, non loin de Hyères-les-Palmiers...

 

Tagetes minuta

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 00:01

Si je ne devais en garder qu'une, ce serait peut-être celle-là: Agave americana 'Médio-picta Alba'. Je dis 'une', mais en fait je devrais dire 'un'. Un Agave, dit-on. Mais quand on voit le port de ces végétaux il est naturel de penser qu'ils sont de sexe féminin...

 

Leur force est très masculine mais leur grâce est bien plus féminine. En somme, ce sont des 'cocottes' bien membrées qu'il nous est donné de contempler!!

Je me souviens de ma (mon?!) premier(e) Agave américana 'Médio-picta Alba': un micro-rejet m'avait été donné, lequel ne permettait même pas de l'identifier tant ses feuilles étaient minuscules & pas encore 'caractérisées'. Le temps passant inexorablement, mon Agave à fini par pousser & m'a offert ce que tout bon collectionneur peut attendre: certes, un plant en bonne santé mais aussi & surtout un Agave aux feuilles vertes largement striées de blanc, d'une parfaite qualité.

 

Ce qui frappe ou fascine chez cette plante est cette perfection qu'elle semble cultiver: un port compact, solide & déterminé (les maîtres-mots de son activité) Ses feuilles aussi rigides que coriaces se développent lentement avec cette rigueur de toujours être 'à la hauteur'. Nul ne peut rester indifférent devant l'originalité de ses feuilles & personne ne peut contester cette force tranquille qu'elle peut arborer. Personne, sauf le gel. Voilà un trouble-fête qui aurait vite fait de transformer une manifestation végétale unique en une soupe 'exotique' tragique!...

 

Hélas oui, il faut parfois se rendre à l'évidence & accepter que certains végétaux sont réservés à des contrées plus privilégiées. Si l'on pouvait trouver de superbes Agave americana  'Medio-picta Alba' en région parisienne, ça se saurait! Non, on les croise en général bien plus au Sud & non loin de la Mer s'il vous plaît.

Cet Agave ne demande que du soleil & des températures clémentes en hiver pour se développer. Le substrat dans lequel il évoluera devra être correctement drainé & juste ce qu'il faut hydraté (= 2 ou 3 petits arrosages en été, pour le reste: laissez faire la nature...)

 

Il faut reconnaître qu'en matière d'Agaves, notre 'Medio-picta Alba' n'est pas la plus résistante au froid. Elle supportera tout de même des gels de courte durée d'environ -10°c mais dans un sol très drainé & avec une légère protection qui consistera tout bonement à la recouvrir de paille.

Après quoi, bénéficiant de la 'belle saison' (= quand il fait beau & un peu chaud), elle se développera régulièrement mais pas très rapidement. Cet Agave nous invite à la patience, même si pas autant que lechuguilla!! Après un an ou deux elle commencera à se multiplier, gentiment, vous offrant au maximum 1 à 2 rejets par an. C'est à l'occasion d'un rempotage qu'il faudra savoir prélever ses rejets mais pas trop tôt, car vous avez tellement attendu que votre impatience risque d'hypothéquer les chances de reprise de ce jeune rejet prélevé!...

Laissez-le sécher 2 ou 3 jours avant de le repiquer & faites comme moi: offrez-le dès que l'occasion se présentera.

 

Des Agaves ou de 'Medio-picta Alba' je pourrais parler des heures mais le mieux, je crois, est de vous laisser tenter l'expérience de sa culture & de sa multiplication: rien de tel que l'expérimentation! Côté description, vous aurez compris que même la piètre photo ci-dessous fera mieux que n'importe qu'elle explication, non?

 

Ci-dessous: jeune pied d'Agave americana 'Medio-picta Alba' encore en godet...

 

Agave americana 'Medio-picta Alba'

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 00:01

Aïe, aïe, aïe! Comment puis-je commencer un article sur un végétal avec un nom pareil?!! 'Clerodendron trichotonum' (clairon-dindon-tricot-d'automne, moyen 'mnémotechnique' de s'en souvenir) a un nom aussi difficile à prononcer qu'à retenir!

 

Je vais tâcher de faire simple: la plante dont on parle aujourd'hui est un arbuste (presqu'un arbre quand on voit la taille qu'elle peut atteindre parfois!) qui souvent se cache ou se perd parmi ses congénères...

En effet, Clerodendron trichotonum est un arbuste que l'on commence doucement à trouver dans les jardins privés et parfois publics, mais on le voit rarement au premier coup d'oeil, on l'aperçoit généralement quand il commence à porter ses fruits alors que ses voisins perdent leurs feuilles, petit à petit.

 

Le Clerodendron est une 'exotique', puisque son milieu d'endémisme est la Chine & le Japon.

Comme toute bonne 'exotique' qui se respecte, elle ne fait pas comme les autres: elle fleurit tard dans la saison, puisqu'autour de Paris on aperçoit rarement ses fleurs avant le mois de septembre (un moment à immortaliser car celle-ci est de courte durée: 3 semaines environ)

Mais le spectacle continue Mesdames Messieurs, car ses fleurs vont rapidement laisser place à un fruit très décoratif: une petite bille violine puis noire au coeur d'une étoile fuchsia... 

Alors qu'il perd régulièrement ses feuilles jusqu'à en être totalement dépourvu, ses  infrutescences prennent le dessus et deviennent très visibles dans des massifs qui, en milieu d'automne, sont parfois un peu tristes.

 

Mais Clerodendron a une croissance plutôt vive aussi l'arbrisseau aura vite fait de se transformer en un bel arbuste et bientôt en arbre, au port dense & harmonieux. Prévoyez ainsi un peu de place (au-dessus & autour de lui) à sa plantation. Vous pouvez également décider de lui garder des proportions raisonnables en le taillant, comme souvent, en sortie d'hiver.

Côté froid, pas de soucis: le Sino-japonais sait garder la tête droite quand les premiers gels feront grelotter les 'exotiques' les plus délicates. -20°c est la température maximale à laquelle il semble pouvoir résister cependant des gels avoisinant les -10°c constituent déjà une menace pour ses parties aériennes. Vigilance donc. Réfléchissez bien avant de l'installer en Haute Savoie, alors qu'en région parisienne vous aurez tous les droits!

 

Pour le reste, rien de plus simple: un sol frais, bien amendé et une exposition ensoleillée sera souhaitée. Question de Paul Bernard aux pépiniéristes: "Pourquoi qu'on la voit pas plus souvent c'te bestiole-là?!" Bah, j'sais pas Paul Bernard! Dommage, car je pense ne pas être le seul à regretter de ne pas la croiser plus souvent quand je vais me balader!...

 

Photo ci-dessous: très beau spécimen de Clerodendron trichotonum (4 mètres environ), photographié près de Montmorency (Nord de Paris), en fin de floraison...

 

Clerodendron trichotonum

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 00:01

Cessons de rêver: malgré leur attrait ou leur beauté, il y a des végétaux que nous pourrons adapter au pourtour Méditerranéen mais pas au climat Parisien... C'est bien malheureusement le cas de Doryanthes palmeri, une rare exotique 'pas d'ici'!

 

En effet, forte de son origine Australienne, Doryanthes palmeri, par son port ou sa croissance, est bien plus intéressante que Phormium tenax ou Cordyline australis réunis!!

Ma première rencontre avec celle-ci remonte à bien longtemps quand, au Jardin des Plantes de Paris, j'ai découvert (en pot) un végétal très intéressant mais manifestement peu résistant au froid: Doryanthes palmeri.

 

Il m'aura fallu attendre quelques années avant de pouvoir enfin la croiser 'en vrai', dans un superbe jardin de Hyères-les-Palmiers. Elle était là, parfaitement installée, au soleil exposée une partie de la journée. Elle semblait vouloir pousser encore & encore pour s'extraire de la végétation qui se développait à ses pieds.

Appareil dégainé, instant immortalisé: Doryanthes palmeri semblait me toiser... Son port altier n'a d'égal que la justesse de ses feuilles, fièrement dressées. Mais pourquoi je n'habite pas là-bas, sur une colline de Hyères-les-Palmiers, inondée de soleil, 300 jours chaque année?!

 

Qu'importe: la regarder, la toucher ou la photographier suffisait à me combler; voici un végétal que je ne pourrai jamais cultiver sans déménager. En effet et malgré les apparences ou sa provenance, Doryanthes palmeri est très peu résistante au froid, malheureusement. Des gels d'environ -2 à -3°c seulement pourraient la condamner!... 


Aussi, vous arriverez à la maintenir pour le mieux sous un climat exempt de gelées. En dehors de cette zone très privilégiée qu'est la Méditerranée (je pense à la façade Atlantique et, en particulier, à certains coins bien reculés de la Bretagne ou de la Normandie) , vous pourrez peut-être vous délecter de sa présence, à condition de bien la protéger. Paille & voile d'hivernage feront partie de l'arsenal, mais si le soleil en été venait à manquer, il ne vous restera plus que vos yeux pour pleurer quand vous verrez votre Doryanthes palmeri végéter!...

Sans quoi, étant de croissance plutôt lente, après quelques années de bons & loyaux services, elle devrait vous dépasser, puisqu'elle peut atteindre les 2m50 de hauteur dans des conditions de culture idéales.

 

Côté sol, ce n'est pas compliqué: prévoyez seulement une fosse de plantation raisonnable, remplie d'un mélange plus fort en terreau qu'en terre végétale & généreusement amendé.  Une pointe d'acidité (comprenez de la terre dite de bruyère) devra être apporté à ce mélange pour qu'il soit complet. Comme le Phormium ou la Cordyline justement, elle appréciera d'être arrosée de temps en temps et, si possible, plus souvent que rarement...

Si toutes les conditions énumérées ci-dessus sont respectées, vous aurez peut-être la chance de voir fleurir votre 'exotique': une incroyable inflorescence d'un rouge soutenu, presque bordeaux ou lit-de-vin, qui ressemble étrangement à celle de Beschorneria yuccoides (pour ceux qui connaissent), sinon tapez 'Doryanthes palmeri' dans la rubrique 'images' de votre moteur de recherche (pour ceux qui ne connaissent pas), car la mienne en était dépourvue quand je l'ai prise en photo...

 

Absente des jardineries, trop peu installée dans les jardins privés ou publics, il semblerait que notre belle 'exotique' se fasse rare, même dans son milieu naturel. Espérons alors que les botanistes, les chercheurs & autres pépiniéristes feront tout pour sauvegarder cette plante méconnue qui est loin de nous avoir livré tous ses secrets!!

 

Ci-dessous: photo de ma rencontre avec Doryanthes palmeri dans le délicieux Jardin du Clos Saint Bernard, à Hyères-les-Palmiers... 

 

Doryanthes palmeri

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 00:01

J'aurai passé une partie de ma vie à les confondre ces deux-là: Catalpa bignonioïdes & Paulownia tomentosa! Et pour cause: voici deux arbres 'pas de chez nous' qui font de grandes feuilles bien vertes & qui arborent un port très similaire...

 

Alors et avant de vous parler de Paulownia tomentosa, j'aimerais bien (et cela servira peut-être autant à vous qu'à moi!) le comparer au Catalpa, afin que l'on puisse correctement les identifier.

Il y a véritablement trois choses qui les différencient: les feuilles de Paulownia sont plus importantes que celles de Catalpa, ses fleurs sont violettes quand celles de Catalpa sont blanches, tachetées, et enfin les fruits de Paulownia sont de grosses capsules dressées alors que ceux de Catalpa ressemblent étrangement à des 'haricots géants', dépassant fréquemment les 30cm de longueur...

 

Voilà, le plus dur est fait, on sait maintenant qui est qui & nous n'avons plus le droit de douter quand on sera face à l'un ou à l'autre de ces végétaux! Encore que...

Je me permet de mettre un bémol quand il s'agira de déterminer si le jeune arbre aux grandes feuilles que l'on voit pousser dans cette petite cour délaissée est un Paulownia ou un Catalpa: Eh oui, tous deux ont de grandes feuilles 'tomenteuses' (= 'duveteuses'), d'une taille oscillant respectivement entre 30 & 40cm de longueur, d'une forme très proche & d'une couleur similaire...

 

Il se trouve que Paulownia arrive à se multiplier assez aisément et que c'est souvent lui que l'on découvre un beau matin dans un coin caché du jardin!...

C'est un arbre, il dépasse facilement les 10 mètres de hauteur si on lui laisse le temps & la place de le faire. Petit à petit, les si grandes feuilles ('juvéniles') qu'il développe dans les 2-3 premières années de sa croissance laisseront place à d'autres, plus modestes, moins grandes en tous les cas. Et puis, on n'a pas toujours la place de le laisser se développer. 

Aussi et c'est une solution souvent adoptée: vous pouvez le traiter en 'cépée' (= en taillant son tronc à raz de terre, chaque année, en sortie d'hiver), afin de ne jouir que de cette immense tige couverte de feuilles démesurées! L'effet obtenu est au moins aussi fort qu'une très belle Gunnera ou autres Musas... (voir photo)

 

Et pourquoi pas (cela ne me dérange pas), il y a quantité de végétaux qui sont traités de cette façon sans que l'on s'en aperçoive, je pense notamment à l'Osier (Salix viminalis) qui est coupé chaque année, à la Vigne (Vitis vinifera), traitée d'une façon proche (ne dit-on  pas d'ailleurs 'cep' de vigne?) ou à nombre de Cornouillers (comme Cornus alba sibirica) que l'on cultive pour la couleur de leurs bois. Mais, contrairement aux végétaux précédemment cités, Paulownia tomentosa est une véritable 'exotique' puisque son milieu d'endémisme est l'Asie et, plus précisément, le centre de la Chine...

 

Côté culture, la plante n'est pas très exigeante: si vous souhaitez l'installer dans votre jardin, prévoyez-lui simplement une belle fosse de plantation, correctement travaillée & amendée. Après quoi et en général seulement la première année, il conviendra de copieusement l'arroser. C'est à peu près tout, même s'il est certain qu'elle se développera bien mieux au soleil plutôt qu'à l'ombre!!

 

Le traitement du Paulownia tel que je le suggère précédemment concerne souvent un semis spontané. Et si vous décidiez de le planter?! Oubliez seulement l'idée de le maintenir en pot: Paulownia tomentosa est un arbre qui aura vite fait de dépérir si, en pleine terre, il ne peut se développer.

En résumé & pour faire court: si vous disposez d'un seul mètre carré correctement exposé dans votre jardin, pensez à y installer un Paulownia tomentosa lequel, très obéissant, vous donnera tout ce qu'il a et ce, du printemps à l'automne.

 

Ci-dessous: quelques feuilles de Paulownia tomentosa traité en 'cépée', prises en fin d'été & de journée,  à contre-jour dans une petite cour...

 

Paulownia tomentosa

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 00:01

Qui n'a jamais entendu parler d'Agapanthus africanus (= les Agapanthes)?! Personne et pour cause: elles sont l'un des acteurs principaux de nos jardins, Parisiens ou Méditerranéens. Vivace importée d'Afrique depuis un paquet d'années maintenant, nous devons avouer que nous ne pourrions plus nous en passer!!

 

Il est bien plus facile ou agréable de décrire une rareté, une découverte ou autre bizarrerie de la Nature qu'un grand classique mais, force est de constater, que l'on ne peut raisonnablement pas dormir sur ses deux oreilles sans aborder le cas des Agapanthes...

 

Alors voilà, Agapanthus africanus est une 'vivace' tout droit importée d'Afrique du Sud qui a eu la chance de pouvoir idéalement se développer, dans un premier temps, sous le doux climat Méditerranéen. Petit à petit elle est remontée, suivant le Rhône ou la Côté Atlantique, avant de nous 'envahir' jusqu'à Paris & même au-delà du Nord de la Seine... Ses atouts: un feuillage persistant, une incroyable floraison & une belle résistance au froid. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir des Agapanthes renaître de leur cendres après des gels de -10°c sans trop de protection.

 

Le meilleur moment de l'année arrive quand, en milieu d'été, Agapanthus africanus déploie ses précieuses inflorescences, l'hiver durant jalousement gardées. Et quelles inflorescences! L'Agapanthe balance, entre les mois de juin & septembre (selon les régions), de délicieuses fleurs d'un pur violet (ou blanches, selon les variétés) lesquelles, pour le coup, ressemblent à un véritable spectacle végétalo-pyrotechnique...

La durée de cette manifestation est suffisamment longue pour que vous ayez le temps de l'immortaliser, mais sachez qu'une fois les pétales tombés l'infrutescence d'Agapanthus africanus reste très décorative. Cela n'engage que moi, mais je préfère en général les couper afin d'éviter à la plante de ne trop perdre d'énergie dans la maturation de ses fruits. 

 

Côté plantation et compte tenu de ses origines, vous aurez compri qu'il est bien plus judicieux de lui réserver un coin du jardin super ensoleillé plutôt qu'ombragé! Pour le sol & pour les mêmes raisons, prévoyez un substrat drainant, quitte à l'améliorer en ajoutant à votre terre de jardin du sable ou même de la pouzzolane. Les Agapanthes savent se contenter de peu mais réagissent bien à de généreux apports en matière organique et à des arrosages copieux en été.

Attention: Agapanthus africanus développe de nombreuses & puissantes racines lesquelles peuvent représenter un frein à leur croissance si elles sont plantés en container. C'est pourquoi, si vous souhaitez voir se développer au mieux vos Agapanthes en pot, devrez-vous prévoir un contenant d'une taille raisonnable (au moins 50cm de largeur pour 3 ou 4 pieds), sans quoi celles-ci risqueraient de 'végéter' & d'hypothéquer le nombre de fleurs qu'elles pourraient déployer...

 

Côté froid et pour bien faire, veiller à les pailler correctement en automne si vous habitez une région qui connaît des températures négatives en hiver. Un voile d'hivernage pour la partie 'feuillage' sera un plus qu'elles sauront apprécier!

En container & après quelques années, il sera bon de rafraîchir votre pied: divisez-le et replantez-le dans un substrat qui pourra les satisfaire (= terre de jardin, terreau horticole, sable & compost organique dans des proportions égales)

 

Allez, il est vrai qu'on pourrait apporter encore un paquet de précisions au sujet des Agapanthes mais, comme j'ai coutume de le faire, je conclurai simplement en disant que, sauf contre-indication émanant de l'un de mes clients (cela m'est arrivé!!), il n'est plus d'aménagement paysager sans cette douce Agapanthe.

 

Photo ci-dessous: inflorescences d'Echinops ritro & d'Agapanthus africanus en fin d'été au Jardin de Kerdalo, près de Tréguier dans les Côtes d'Armor... (merci Olivier!)

 

Agapanthus africanus

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 00:01

Arbuste préféré de mon ami & associé Xavier, le 'Pistachier' est une plante qui sent bon la Méditerranée! Unique & authentique: oui, et je vais vous dire pourquoi!!

 

Authentique parce qu'il est véritablement endémique (= natif) du bassin Méditerranéen. On le trouve absolument partout où un végétal peut pousser: à mi-ombre sous un Pin, en plein soleil au bord de la Mer, dans les cailloux ou dans de la bonne terre...

 

Unique? Également, et ce pour un paquet de raisons que je vais essayer de développer immédiatement.

D'abord, c'est un arbuste très 'buissonnant' (je vous mets au défi d'apercevoir son tronc!), aux branches très ramifiées & aux feuilles si denses & si nombreuses! Sa feuille justement, persistante, semble toujours hésiter entre le bronze & le vert, lustrés. Le fait qu'elle soit composée & pennée ne pourra que vous envoûter. Ce qui est véritablement frappant et, c'est une autre de ses qualités, est l'aspect vert immaculé que l'arbuste peut donner alors que son environnement est souvent sec, pour ne pas dire brûlé!!

 

Effectivement, Pistacia lentiscus (son nom Latin) est, à ma connaissance, l'un des végétaux les plus résistants à la sécheresse que je connaisse! (même si le 'Figuier de Barbarie' - Opuntia ficus-indica - arrive à ne se satisfaire que d'une seule pluie par an!!) Paradoxalement, les buissons qu'il crée sont étonnamment ronds, harmonieux & si verts! (heu, moi c'est Silvère) Si l'on y regarde bien, le Pistachier semble nous défier tant il arrive à garder un aspect aussi 'vert' que 'fier' alors que, sous les mêmes conditions, dépérissent ses congénères...

 

Vous l'aurez donc compris, le Pistachier est d'une déconcertante facilité à installer. Oui mais le plus dur, je crois, consistera à le trouver! J'ai écumé les pépinières de 'la Côte' l'été dernier: pas de Pistachier! Plus près de Paris, chez nos fournisseurs, il se fait encore très rare. C'est aussi dommage que surprenant compte tenu des qualités que je viens d'égrainer à son sujet.

Je l'ai incorporé à quelques-unes de nos installations depuis quelques années et, force est de constater, que Pistacia lentiscus montre une très grande résistance au froid puisque des gels de -10°c ne semblent absolument pas l'avoir inquiété: pas une feuille brûlée, pas une branche abîmée...

 

Heureusement que le semis (quand l'on trouve des graines) ou que le bouturage sont là pour nous aider à le multiplier. Sincèrement, si je dois constituer demain un jardin Méditerranéen, au Nord de la Loire ou plus au Sud, Pistacia lentiscus fera définitivement parti du casting...


Quand on aime vraiment un végétal, certains aspects sont difficiles à décrire tant les émotions sont subjectives. Aussi, le mieux que je puisse vous proposer est de le voir ou de le pratiquer 'en vrai'. A défaut, baladez-vous sans retenue sur le Net pour en savoir davantage mais, croyez-moi, il n'est pas de jardin Méditerranéen sans Pistachier (vous comprendrez très vite comment & pourquoi!)

 

Photo ci-dessous: détail de Pistacia lentiscus immortalisé au Domaine de Baudouvin à La Valette, dans le Var...

 

Pistacia lentiscus

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