27 juin 2008
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Des plantes "bizarres" il y en a, mais celle-ci est vraiment pas mal dans son genre!!...
En effet, Amorphophallus rivieri est un végétal (plutôt) à part au sein de cette (très) grande famille que sont les plantes dites "exotiques"...
Naturellement, si vous faites une recherche sur Internet, vous aurez de grandes chances de tomber sur sa floraison très surprenante: une énorme fleur de couleur rouge-sang/bordeau, très érigée (d'où son nom: Amorpho-phallus!) en forme de cornet qui a la particularité de sentir plutôt mauvais!! Eh oui, "fleur" ne rime pas toujours avec "bonne odeur"!... Cette "fragrance", quasi nauséabonde (du genre "viande pourrie"!) a la particularité d'attirer les mouches (beurk!) lesquelles, alléchées par l'odeur envoûtante, vont polliniser la fleur.
Celle-ci justement, est la première chose que l'on peut apprécier. Selon les régions, elle apparaîtra entre avril & mai et, tout de suite après, c'est un feuillage unique qui prendra place: comme vous le montre la photo ci-dessous, celui-ci est "tigré" et son design nous révèle l'identité très "primitive" de la plante!... La fleur c'est bien, mais le feuillage est très intéressant également. Deux précisions: pour que la plante fleurisse, le bulbe doit mesurer environ 20cm de diamètre, aussi vous faudra-t-il être patient si vous vous procurez un jeune plant. La "fleur" est en fait une "inflorescence", les fleurs se trouvant à l'intérieur de celle-ci...
Comme me le rappelle Laurent Ballot (au demeurant excellent jardinier de l'Ecole de Botanique du Jardin des Plantes de Paris & bon copain au quotidien) Amorphophallus rivierii se cultive comme le Dahlia ou le Canna, c'est à dire en prélevant son bulbe l'automne venu avant de le replanter fin avril à début mai (Amorphophallus rivierii n'étant que peu résistant au gel) Côté culture: la plante affectionne un terrain riche & frais et une exposition plutôt ensoleillée... Avec le temps, le bulbe émet de petits tubercules, lesquels assureront sa propagation.
Alors et même si ma photo ne vous présente qu'un "état" d'Amorphophallus rivierii, pris en plein été au Jardin des Plantes à Paris, laissez-moi vous conseiller de la tester avant que n'arrivent les premières gelées!...

En effet, Amorphophallus rivieri est un végétal (plutôt) à part au sein de cette (très) grande famille que sont les plantes dites "exotiques"...
Naturellement, si vous faites une recherche sur Internet, vous aurez de grandes chances de tomber sur sa floraison très surprenante: une énorme fleur de couleur rouge-sang/bordeau, très érigée (d'où son nom: Amorpho-phallus!) en forme de cornet qui a la particularité de sentir plutôt mauvais!! Eh oui, "fleur" ne rime pas toujours avec "bonne odeur"!... Cette "fragrance", quasi nauséabonde (du genre "viande pourrie"!) a la particularité d'attirer les mouches (beurk!) lesquelles, alléchées par l'odeur envoûtante, vont polliniser la fleur.
Celle-ci justement, est la première chose que l'on peut apprécier. Selon les régions, elle apparaîtra entre avril & mai et, tout de suite après, c'est un feuillage unique qui prendra place: comme vous le montre la photo ci-dessous, celui-ci est "tigré" et son design nous révèle l'identité très "primitive" de la plante!... La fleur c'est bien, mais le feuillage est très intéressant également. Deux précisions: pour que la plante fleurisse, le bulbe doit mesurer environ 20cm de diamètre, aussi vous faudra-t-il être patient si vous vous procurez un jeune plant. La "fleur" est en fait une "inflorescence", les fleurs se trouvant à l'intérieur de celle-ci...
Comme me le rappelle Laurent Ballot (au demeurant excellent jardinier de l'Ecole de Botanique du Jardin des Plantes de Paris & bon copain au quotidien) Amorphophallus rivierii se cultive comme le Dahlia ou le Canna, c'est à dire en prélevant son bulbe l'automne venu avant de le replanter fin avril à début mai (Amorphophallus rivierii n'étant que peu résistant au gel) Côté culture: la plante affectionne un terrain riche & frais et une exposition plutôt ensoleillée... Avec le temps, le bulbe émet de petits tubercules, lesquels assureront sa propagation.
Alors et même si ma photo ne vous présente qu'un "état" d'Amorphophallus rivierii, pris en plein été au Jardin des Plantes à Paris, laissez-moi vous conseiller de la tester avant que n'arrivent les premières gelées!...
