18 avril 2008
5
18
/04
/avril
/2008
00:01
Et un palmier, un!
On a déjà parlé de Chamaerops humilis & de Chamaerops humilis "vulcano", aussi n'en manquait-il plus qu'un dans la famille: Chamaerops humilis "cerifera"! Et qu'a-t-il de plus celui-là?!...
Déjà, il a toutes les qualités des deux autres: à savoir une très bonne résistance au gel autant qu'à la sécheresse & même aux embruns s'il le fallait! De plus, il "rejette" généreusement autour du pied principal pour former une touffe dense & puissante et supporte enfin de pousser en région parisienne (une très grande qualité s'il en est!)
Mais voilà, c'était sans compter sur la couleur "glauque" (= bleutée) de son feuillage. C'est ce qui le différencie véritablement de ses frères. Ses feuilles prennent, sous climat chaud (ou Méditerranéen), un aspect "métallique" tant elles sont d'un bleu froid, alors qu'elles auraient tendance à verdir par manque de soleil... Comparé à l'humilis, celles-ci sont parfois tout aussi fines, mais plus ramassées & plus coriaces.
Si j'en parle, c'est non seulement parce que j'aime (ou que j'adore!) cette plante, mais c'est aussi parce que c'est un palmier qui s'adaptera parfaitement aux conditions climatiques de nombreuses régions françaises. Et j'ajouterai que s'il pousse en région parisienne, il réussira (presque) partout ailleurs! La seule condition restera de le planter dans un sol (vraiment) bien drainé, à l'aide de pouzzolane (= roche volcanique concassée) à 30% environ et de lui offrir une protection convenable les premières années après plantation. Dans ces conditions il devrait pouvoir supporter des gels de l'ordre de -13°c. Donnez-lui généreusement à boire l'été venu alors que vous lèverez le pied l'automne, jusqu'à arrêter tout arrosage en hiver. Comme la plupart des Palmiers, il sera sensible à un apport d'engrais (organique, si possible) pendant la belle saison.
D'un point de vue "design" je vous propose de le planter devant un beau "mur végétal", profondément vert (type Fatsia japonica ou Phormium tenax) afin que le bleuté de ses feuilles ressorte idéalement en lui gardant, bien sûr, la meilleure exposition du jardin qu'il soit, à savoir super-ensoleillée & abritée des vents pendant l'hiver.
Allez, comme je le propose à (pratiquement) chaque article, je vous invite à vous le procurer dès que l'occasion se fera et à défaut, de vous lancer dans sa germination, de croissance lente au début, mais vous ne le regretterez pas ensuite!
Ci-dessous, un jeune Chamaerops humilis "cerifera" en pot, dans ma "pépinière"...
N'étant qu'un "passeur", je vous invite à découvrir la bestiole sur Internet, les photos proposées étant bien plus parlantes que la mienne!...

On a déjà parlé de Chamaerops humilis & de Chamaerops humilis "vulcano", aussi n'en manquait-il plus qu'un dans la famille: Chamaerops humilis "cerifera"! Et qu'a-t-il de plus celui-là?!...
Déjà, il a toutes les qualités des deux autres: à savoir une très bonne résistance au gel autant qu'à la sécheresse & même aux embruns s'il le fallait! De plus, il "rejette" généreusement autour du pied principal pour former une touffe dense & puissante et supporte enfin de pousser en région parisienne (une très grande qualité s'il en est!)
Mais voilà, c'était sans compter sur la couleur "glauque" (= bleutée) de son feuillage. C'est ce qui le différencie véritablement de ses frères. Ses feuilles prennent, sous climat chaud (ou Méditerranéen), un aspect "métallique" tant elles sont d'un bleu froid, alors qu'elles auraient tendance à verdir par manque de soleil... Comparé à l'humilis, celles-ci sont parfois tout aussi fines, mais plus ramassées & plus coriaces.
Si j'en parle, c'est non seulement parce que j'aime (ou que j'adore!) cette plante, mais c'est aussi parce que c'est un palmier qui s'adaptera parfaitement aux conditions climatiques de nombreuses régions françaises. Et j'ajouterai que s'il pousse en région parisienne, il réussira (presque) partout ailleurs! La seule condition restera de le planter dans un sol (vraiment) bien drainé, à l'aide de pouzzolane (= roche volcanique concassée) à 30% environ et de lui offrir une protection convenable les premières années après plantation. Dans ces conditions il devrait pouvoir supporter des gels de l'ordre de -13°c. Donnez-lui généreusement à boire l'été venu alors que vous lèverez le pied l'automne, jusqu'à arrêter tout arrosage en hiver. Comme la plupart des Palmiers, il sera sensible à un apport d'engrais (organique, si possible) pendant la belle saison.
D'un point de vue "design" je vous propose de le planter devant un beau "mur végétal", profondément vert (type Fatsia japonica ou Phormium tenax) afin que le bleuté de ses feuilles ressorte idéalement en lui gardant, bien sûr, la meilleure exposition du jardin qu'il soit, à savoir super-ensoleillée & abritée des vents pendant l'hiver.
Allez, comme je le propose à (pratiquement) chaque article, je vous invite à vous le procurer dès que l'occasion se fera et à défaut, de vous lancer dans sa germination, de croissance lente au début, mais vous ne le regretterez pas ensuite!
Ci-dessous, un jeune Chamaerops humilis "cerifera" en pot, dans ma "pépinière"...
N'étant qu'un "passeur", je vous invite à découvrir la bestiole sur Internet, les photos proposées étant bien plus parlantes que la mienne!...